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Année 80, no 7      le 22 février 2016

 
Le Parti socialiste des travailleurs a présenté ses candidats aux élections présidentielles de 2016 : Alyson Kennedy pour présidente et Osborne Hart pour vice-président. Le Militant reproduit ici la déclaration publiée le 10 février par le Comité national de la campagne du Parti socialiste des travailleurs.

Joignez-vous à la Campagne présidentielle US
du Parti socialiste des travailleurs 2016 !

Alyson Kennedy pour présidente et Osborne Hart pour vice-président

 

Une alternative de la classe ouvrière face aux partis capitalistes

 
Joignez-vous à Alyson Kennedy et Osborne Hart, les candidats du Parti socialiste des travailleurs à la présidence et la vice-présidence, ainsi qu’aux autres candidats du SWP et à leurs partisans qui luttent dans les villes et les régions agricoles aux côtés des travailleurs qui font face aux attaques que suscite la dépression économique contre nos conditions de vie et de travail. Les patrons et leur gouvernement intensifient leurs assauts contre la classe ouvrière et nos syndicats pour accroître leurs profits à nos dépens.

Tous les candidats bourgeois, du socialiste Bernie Sanders et Hillary Clinton du Parti démocrate au démagogue milliardaire Donald Trump, John Kasich, Marco Rubio et autres républicains, cherchent à sauver le capitalisme d’une crise économique, sociale et morale au moment où la production, le commerce et l’emploi se contractent.

À Flint au Michigan, les représentants tout aussi bien démocrates que républicains ont dit aux travailleurs que boire de l’eau empoisonnée ne présente aucun danger. Dans un lieu de travail après l’autre, la prévention des accidents disparaît à mesure que les employeurs accélèrent les cadences et soit prolongent la journée de travail afin d’accroître l’exploitation soit réduisent les heures de travail pour maximiser leurs bénéfices nets. Ils blâment les travailleurs immigrants qu’ils cherchent à intimider par les expulsions dans le but de baisser les salaires et diviser la classe ouvrière.

Les familles capitalistes dirigeantes utilisent la puissance économique et militaire de Washington pour protéger leurs investissements et leurs intérêts à l’étranger contre tous ceux qui se soulèvent et luttent pour la souveraineté nationale et pour combler le gouffre entre leur degré d’alphabétisation, d’électrification et d’assainissement et celui des pays impérialistes.

La campagne du Parti socialiste des travailleurs présente aux travailleurs une perspective de classe pour sortir du système capitaliste qui se distingue par le chacun pour soi et les crises récurrentes.

Le SWP lutte pour développer la conscience de classe et la confiance en soi des travailleurs à mesure que nous combattons ensemble. L’histoire nous apprend que les travailleurs, lorsque nous comptons sur notre propre puissance, notre solidarité et notre mobilisation, pouvons prendre le pouvoir et faire fonctionner les mines, les chemins de fer et les usines sans les patrons.

À mesure que nous acquérons de l’expérience dans nos luttes, nous devenons des personnes différentes, capables de diriger notre classe et ses alliés, qui se comptent par millions, afin de renverser les familles capitalistes milliardaires et d’établir un gouvernement des travailleurs et des agriculteurs.

Les partisans du Parti socialiste des travailleurs luttent parmi les membres des syndicats pour les transformer en instruments efficaces de lutte contre la classe dirigeante et son gouvernement. Le mouvement ouvrier peut devenir un puissant outil de solidarité humaine, qui appuie les luttes pour 15 $ et un syndicat ; pour un programme de travaux publics financés par le gouvernement afin de créer des emplois, construire des écoles, des centres médicaux, des garderies et des centres de loisirs, remplacer les infrastructures qui s’effondrent et réaliser d’autres projets dont les travailleurs ont besoin ; en faveur de l’indépendance de Porto Rico ; pour des soins médicaux préventifs et complets gratuits pour tous ; pour étendre la protection égale de la loi pour les femmes qui ont recours à l’avortement ; pour exiger que les policiers qui ont tué ou brutalisé des travailleurs soient poursuivis.

Les partisans de la campagne soulignent le besoin de rompre avec les partis des patrons et de construire notre propre parti, un parti ouvrier indépendant basé sur les syndicats.

Alyson Kennedy et Osborne Hart soulignent l’exemple de comment les travailleurs à Cuba ont fait leur révolution en 1959, un exemple pour les travailleurs des États-Unis. Ils exigent que Washington mette fin à son embargo économique brutal contre le peuple cubain et rende la base navale de Guantánamo. Osborne Hart est présentement à Cuba, où il participe à la Foire internationale du livre de la Havane, afin de pouvoir mieux faire connaître la révolution socialiste à Cuba aux travailleurs ici.

Dans les années 50, les travailleurs et les agriculteurs à Cuba, dirigés par Fidel Castro et le Mouvement du 26 juillet, ont appris en même temps qu’ils s’organisaient et luttaient pour renverser la dictature de Batista soutenue par les États-Unis. Ils sont devenus des hommes et des femmes différents, capables de travailler ensemble pour changer la société afin de répondre à leurs besoins.

Les travailleurs ont pris le pouvoir et ont commencé à faire fonctionner des usines qui appartenaient aux États-Unis et à des Cubains, des raffineries de sucre, les services publics et les banques. Le gouvernement révolutionnaire a soutenu les travailleurs ruraux sans terre en mettant en place une réforme agraire qui a remis l’agriculture aux agriculteurs.

Ils ont détruit les anciennes armée et police et construit de nouvelles forces armées, une milice et une police à partir de leurs propres rangs, pour défendre les travailleurs, pas pour les opprimer.

La révolution a adopté des lois qui ont mis un terme à la discrimination raciale, ont permis la participation des femmes à la force de travail et l’activité politique révolutionnaire et ont fait de l’avortement le choix de la femme.

La révolution cubaine étend sa solidarité internationaliste, en envoyant près de 400 000 volontaires pour lutter contre l’invasion de l’Angola par l’Afrique du Sud de l’apartheid ou en envoyant des médecins pour aider à diriger la lutte contre le virus Ebola en Afrique de l’Ouest.

Une transformation similaire a commencé parmi de nombreux Noirs actifs dans la lutte contre Jim Crow, parmi les travailleurs combattants pour la construction du CIO ou parmi les piliers de la lutte contre la guerre de Washington contre le Viêt-nam pendant une décennie. Malcolm X a dit que les combattants « découvrent leur propre valeur » en s’engageant dans de telles luttes.

Une lutte révolutionnaire victorieuse par les travailleurs ici, aux États-Unis, peut avoir valeur d’exemple dans le monde entier.

Des candidats qui sont des combattants
Les candidats du Parti socialiste des travailleurs ont pris part à des rassemblements de métallos en Pennsylvanie mis en lock-out par Allegheny Technologies et de travailleurs de Verizon sans contrat. Ils font partie de la lutte pour 15 $ l’heure et un syndicat.

La lutte contre la brutalité policière et les meurtres est leur lutte. Ils se sont joints à des manifestations chez eux et dans tout le pays, exigeant que les flics qui ont tué des jeunes et d’autres individus (Américains africains, Latinos et caucasiens, de Freddie Gray à Baltimore à Laquan McDonald à Chicago ou Andrew Thomas à Paradise, en Californie) soient inculpés et emprisonnés.

Ils participent à l’effort pour libérer Dwight et Steven Hammond, éleveurs de l’Oregon emprisonnés à deux reprises sur des accusations forgées de toutes pièces d’incendie criminel. Les candidats du SWP exigent l’arrestation des policiers du FBI et de l’Oregon qui ont tué Robert LaVoy Finicum, un des éleveurs qui occupaient le refuge du parc national Malheur pour protester contre l’emprisonnement des Hammond.

Le Parti socialiste des travailleurs se prononce contre les attaques militaires impérialistes de Washington, de l’Irak à l’Afghanistan à la Syrie. Les candidats du SWP luttent contre les tentatives des dirigeants d’utiliser l’aversion des travailleurs pour les actes terroristes fomentés par l’État islamique, pour blâmer les musulmans et faire reculer les droits des travailleurs.

Par nos expériences, nous, les travailleurs, verrons de plus en plus que toutes les questions politiques sont des questions de classe. Nous nous apercevrons qu’ici comme à Cuba, la seule façon d’avancer est d’organiser des luttes ouvrières indépendantes qui montrent la voie en avant pour renverser la dictature du capital, construire une nouvelle société fondée sur la solidarité humaine et se joindre à la lutte mondiale pour le socialisme. C’est une vie qui vaut vraiment la peine d’être vécue.

Joignez-vous à la campagne du Parti socialiste des travailleurs !

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